Assiettes tuées
La série « les assiettes tuées » fait référence à un rite funéraire chez les Mayas. Ceux-ci enterraient leurs morts avec des assiettes percées pour permettre à l’âme du défunt de quitter plus facilement le corps afin de rejoindre « l’autre monde » en se purifiant de tous les biens matériels. Le trou, chez les Mayas, figure le passage, une porte vers un extérieur.
Plus que l’accompagnement de la mort, ce qui a intéressé l’artiste dans ce rituel, c’est l’idée d’allègement matérialiste, mais aussi « l’objet assiette » dont la symbolique résume bien notre quotidien, une dualité entre le rituel terrestre, quotidien, nécessaire du repas et notre quête de spiritualité en ces temps suspendus.
La matière Jesmonite est une résine calcaire, non toxique qui peut faire penser à du travertin et permet de jouer avec l’histoire, comme s’il s’agissait d’objets issus de fouilles archéologiques.
